Les universités Chinoises devancent les Japonaises

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janvier 12, 2017

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Les points essentiels à retenir

  1. Les universités chinoises ont devancé en nombre leurs homologues japonais dans un classement académique asiatique annuel publié le jeudi 11 juin 2015.
  2. Le palmarès du Times Higher Education repose sur treize critères, dont la qualité de l’enseignement et de la recherche, ainsi que la réputation et l’ouverture des établissements à l’international.
  3. Depuis plusieurs années déjà, les universités Françaises ont su se démarquer de leurs homologues européens par leur adaptation au phénomène grandissant de l’internationalisation.
  4. La Chine est de ce fait la première destination des investissements des établissements Français en Asie. Plus de 10 000 étudiants « s’exilent » ainsi chaque année pour leurs études.
  5. La Chine reste toutefois une destination prisée des jeunes talents comme des entrepreneurs et un tel engouement ne semble que se confirmer à chaque classement officiel.
Résumé

La Chine poursuit son ascension du prestige universitaire

 

Les universités chinoises ont devancé en nombre leurs homologues japonais dans un classement académique asiatique annuel publié le jeudi 11 juin 2015. Selon le palmarès 2015 des universités asiatiques mis en place par le journal britannique Times Higher Education, la Chine continentale place ainsi dans le top 100 trois universités de plus que l’an dernier, passant de 18 à 21, tandis que Japon en perd une, n’en possédant plus que 19 au classement. Pour la première fois l’Empire du milieu dépasse celui du Soleil Levant sur le classement éducatif.

Malgré cette progression encourageante pour la Chine, c’est la prestigieuse université « Todaï » de Tokyo qui demeure au sommet du podium des meilleures institutions universitaires régionales. Derrière ces deux têtes de liste, c’est la Corée du Sud qui arrive en troisième position avec treize universités au palmarès, suivie de Taïwan, qui en inscrit onze.

Ce résultat illustre la rapide montée en puissance de la Chine, y compris dans le secteur de l’éducation, au moment où certains commentateurs au Japon s’inquiètent de la propension des étudiants nippons à se replier sur eux-mêmes et à « se déglobaliser », selon un terme entré dans le langage courant Japonais.

Le palmarès du Times Higher Education repose sur treize critères, dont la qualité de l’enseignement et de la recherche, ainsi que la réputation et l’ouverture des établissements à l’international.

 

Choisir l’Asie pour ses études ?

 

Depuis plusieurs années déjà, les universités Françaises ont su se démarquer de leurs homologues européens par leur adaptation au phénomène grandissant de l’internationalisation. C’est ainsi que près de 90% des étudiants d’écoles de commerce et 70 % des élèves ingénieurs sont partis à l’étranger dans le cadre de leur scolarité, d’après une enquête Harris Interactive réalisée en 2013.

Bien qu’ouvert sur le reste du monde, cette expatriation des études s’est accélérée dans la zone Asie depuis le début des années 2000, ce qui s’explique par les forts taux de croissance propres aux « Dragons d’Asie » (la Chine dominant largement ses comparses avec un nombre naviguant autour des 10% annuels).

L’approche a souvent suivi le même schéma : échanges ou accueil d’étudiants d’abord, puis ouverture d’un bureau sur place, mise sur pied de programmes communs avec une université locale ou d’un double diplôme, voire création d’un campus destiné aussi bien aux étudiants locaux que français.

La Chine est de ce fait la première destination des investissements des établissements Français en Asie. Plus de 10 000 étudiants « s’exilent » ainsi chaque année pour leurs études. L’inverse est également vrai, les Chinois étant 5 fois plus nombreux en moyenne à venir étudier dans une école Française, que cela soit en France ou même en Chine.

Ces différents constats s’inscrivent dans une période où, depuis l’accession au pouvoir du Président Xi Jinping en 2013, les universités Chinoises sont la cible d’une protection renforcée de la Culture Chinoise face à une « infiltration idéologique » (selon les dires du Parti) venue d’Occident.

La Chine reste toutefois une destination prisée des jeunes talents comme des entrepreneurs et un tel engouement ne semble que se confirmer à chaque classement officiel.

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