La Chine veut limiter ses émissions de gaz

La Chine veut limiter ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

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janvier 12, 2017

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Les points essentiels à retenir

  1. Le plan chinois est lié à des objectifs préalablement décidées en Novembre dernier, lorsque Beijing conclu un accord sur les changements climatique avec Washington pour plafonner ses émissions d’ici 2030.
  2. Le plafond est la premier pallier pour Pékin, qui avait fait valoir qu’il avait besoin de brûler plus de combustibles fossiles pour mettre fin à la pauvreté et que les pays développés doivent mener dans l’action climatique.
  3. La Chine est actuellement responsable d’un quart des émissions de GES mondiales
  4. Cependant, certains experts à travers le monde sont convaincus que la Chine peut faire culminer ses émissions avant 2030, en prenant comme exemple la chute de la consommation de charbon en 2014.
Résumé

La Chine a officiellement convenu mardi de réduire la hausse continue de ses émissions de gaz à effet de serre dans les 15 prochaines années. Le plus important émetteur de gaz à effet de serre du monde a dit qu’il allait investir davantage dans le développement des énergies propres et des solutions alternatives pour contrer cette progression de l’air infecté.

Le plan chinois est lié à des objectifs préalablement décidées en Novembre dernier, lorsque Beijing conclu un accord sur les changements climatique avec Washington pour plafonner ses émissions d’ici 2030.

«Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine seront à leur maximum vers 2030 et la Chine va travailler dur pour atteindre l’objectif à une date encore plus tôt », a déclaré le Premier ministre chinois Li Keqiang dans un communiqué après avoir rencontré le président français François Hollande à Paris.

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a salué le plan de la Chine comme un « excellent signe » pour le sommet des Nations Unies qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Un tel sommet vise à renforcer principales décisions sur le réchauffement climatique, à la différence des échecs passés.

La Chine n’a cependant pas pu dire à quel niveau ses émissions devraient culminer. Le plafond est la premier pallier pour Pékin, qui avait fait valoir qu’il avait besoin de brûler plus de combustibles fossiles pour mettre fin à la pauvreté et que les pays développés doivent mener dans l’action climatique.

Pékin a également insisté sur le fait qu’il allait réduire ses émissions de CO2 par unité de produit intérieur brut par 60-65% par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030. Cette promesse sera ensuite ajoutée à la coupe de 40-45% déjà fixée par Pékin pour 2020.

La première puissance économique du monde vise également à accroître la part des combustibles non fossiles dans sa consommation d’énergie primaire à environ 20% en 2030, alors que le pays commence à être profondément préoccupé par les canicules, les inondations et la montée des eaux.

 

Hausse du prix du carbone

 

Après la nouvelle, les prix du carbone de l’UE ont augmenté de près de 1,4% atteignant les 7,47€ par tonne.

La Chine est actuellement responsable d’un quart des émissions de GES mondiales. Environ 40 pays émettant un peu plus de 30% des émissions mondiales ont déjà soumis leurs plans, y compris les Etats-Unis et l’Union européenne.

À eux seuls, les États-Unis et le Brésil se sont engagés à accroître leur part des énergies renouvelables dans la production d’électricité. La Corée du Sud a déclaré qu’elle allait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 37% en dessous des niveaux d’activité habituels.

« Les Etats-Unis et la Chine ne peuvent plus utiliser l’inaction de l’autre comme une excuse pour ignorer les risques auxquels nous faisons face concernant les changements climatiques. Les deux pays agissent », a déclaré Bob Perciasepe, président du Centre américain pour les Solutions sur le climat et l’énergie.

Cependant, certains experts à travers le monde sont convaincus que la Chine peut faire culminer ses émissions avant 2030, en prenant comme exemple la chute de la consommation de charbon en 2014. Le gouvernement chinois a mis une forte pression sur les autorités locales diverses pour accélérer la pollution de l’air freiner ainsi à développer les énergies renouvelables plus rapidement.

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