Une analyse approfondie de la durée moyenne du travail dans divers pays permet d’apporter des informations utiles sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ainsi que sur les conditions économiques globales. En Europe, la durée du travail peut varier considérablement d’un pays à l’autre en raison de la diversité culturelle, du droit du travail en vigueur et de la conjoncture économique.
Dans cet article, nous explorons les principaux pays européens où les salariés travaillent le moins, afin de mieux comprendre les facteurs à l’origine de la réduction du temps de travail dans ces pays, ainsi que les opportunités pour les entreprises et les professionnels qui souhaitent tirer parti de ces conditions avantageuses.
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La durée moyenne de travail dans l'UE en 2024
Dans l’UE, en 2023, les salariés âgés de 20 à 64 ans travaillaient en moyenne 36,1 heures par semaine dans le cadre de leur emploi principal. Cette moyenne cache de grandes disparités entre les pays ayant une semaine de travail longue et ceux ayant une semaine de travail plus courte.
Ces disparités sont influencées par différents facteurs, tels que la nature des activités économiques, les attitudes culturelles à l’égard du travail ou encore les réglementations nationales du travail en vigueur. Par exemple, les pays disposant de systèmes de protection sociale performants et accordant une grande importance à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée ont tendance à adopter une durée de travail hebdomadaire plus courte. Cette diversité en matière de temps de travail permet d’analyser les différentes approches mises en œuvre par les pays pour gérer leur main-d’œuvre.
5. Luxembourg (34,9 heures)
Le Luxembourg se distingue avec une semaine de travail moyenne de 34,9 heures. Réputé pour la solidité de son secteur financier (banques, assurances, fonds d’investissement, etc.), le pays affiche un PIB d’environ 84 milliards de dollars.
Avec un taux de chômage d’environ 5 % en 2024, le Luxembourg continue d’afficher de solides performances économiques. La fintech et la finance verte sont des secteurs en plein essor, soutenus par des réglementations progressistes et une main-d’œuvre hautement qualifiée et internationale. Grâce à sa position stratégique et à ses politiques favorables aux entreprises, le Luxembourg est une destination attrayante pour les entreprises qui souhaitent étendre leurs activités en Europe.
Pour en savoir plus sur les possibilités de développement au Luxembourg, nous vous invitons à consulter notre guide détaillé sur le portage salarial.
4. Danemark (34,3 heures)
Le Danemark, dont la politique met l’accent sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, compte en moyenne 34,3 heures de travail par semaine. Son économie repose principalement sur les services, la production industrielle et les énergies renouvelables, ce qui contribue à un PIB d’environ 397 milliards de dollars.
En 2024, le taux de chômage danois serait estimé à 4,5 %, témoignant de la stabilité économique du pays et de la bonne santé du marché du travail. Grâce à des travaux de recherche de pointe et à des investissements considérables, les biotechnologies et les produits pharmaceutiques sont en passe de devenir des secteurs de croissance importants. Le Danemark offre également un environnement favorable aux entreprises et accorde une importance capitale à l’innovation, ce qui fait de ce pays une plaque tournante idéale pour les entreprises désireuses de pénétrer le marché européen.
Pour en savoir plus sur les possibilités de développement au Danemark, nous vous invitons à consulter notre guide détaillé sur le portage salarial.
3. Allemagne (34 heures)
En Allemagne, le géant économique de l’Europe, la durée moyenne de travail hebdomadaire est de 34 heures. Le pays est réputé pour ses prouesses en matière d’ingénierie et de production industrielle. Les secteurs d’activité clés qui soutiennent l’économie allemande sont notamment la construction automobile, la machinerie et les produits chimiques. Ceux-ci contribuent à un PIB de 4,3 billions de dollars. Grâce à la solidité de sa structure industrielle et à son économie orientée vers l’exportation, l’Allemagne devrait enregistrer un faible taux de chômage en 2024, soit environ 3,8 %, selon les estimations.
Les secteurs des technologies numériques et des énergies renouvelables connaissent une croissance significative et bénéficient d’un financement public conséquent. Ils bénéficient également de compétences professionnelles de qualité. Il est important de noter que l’Allemagne dispose d’un marché du travail efficace. Par ailleurs, son engagement en faveur de l’innovation crée un environnement favorable aux entreprises nationales et internationales.
Pour en savoir plus sur les possibilités de développement au Danemark, nous vous invitons à consulter notre guide détaillé sur le portage salarial.
2. Autriche (33,6 heures)
L’Autriche est réputée pour ses paysages pittoresques. Le pays offre également une qualité de vie élevée, avec une semaine de travail moyenne de 33,6 heures. L’économie autrichienne se caractérise par une forte industrie (machinerie, produits métallurgiques, produits chimiques, etc.), ce qui permet au pays d’afficher un PIB d’environ 480 milliards de dollars. En 2024, le taux de chômage devrait se situer aux alentours de 6,1 %, témoignant ainsi de la stabilité du marché du travail.
Les énergies renouvelables et les technologies de l’information sont des secteurs de croissance clés, stimulés par des initiatives gouvernementales et des investissements dans le développement durable. L’engagement de l’Autriche en faveur de l’innovation et de la durabilité fait de ce pays une destination attrayante pour les entreprises qui envisagent de s’implanter en Europe.
Pour en savoir plus sur les possibilités de développement en Allemagne, nous vous invitons à consulter notre guide détaillé sur le portage salarial.
1. Pays-Bas (32,2 heures)
Avec une durée moyenne de travail de 32,2 heures par semaine, les Pays-Bas arrivent en tête du classement des pays où l’on travaille le moins en Europe. Connus pour leurs politiques libérales et leur économie florissante, les Pays-Bas excellent dans des secteurs tels que la technologie, l’agriculture et la finance, affichant ainsi un PIB d’environ 1 000 milliards de dollars.
Grâce à leur économie innovante axée sur l’exportation, le taux de chômage devrait rester faible aux Pays-Bas en 2024, avoisinant les 3,6 %. Les biotechnologies et les énergies propres sont les principaux secteurs de croissance, en raison de l’importance accordée à la durabilité et à l’excellence de la recherche. Il convient de rappeler que le pays offre un climat propice aux affaires et mise sur l’innovation, ce qui le rend attrayant pour les entreprises internationales.
Pour en savoir plus sur les possibilités de développement en Allemagne, nous vous invitons à consulter notre guide détaillé sur le portage salarial.
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